Investissement : Quels sont les marchés à suivre de très près ?

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Qu’est-ce que le Big Data et quelle est son utilité ?

Derrière ce grand  mot, une idée simple : il y a de plus en plus de données dans le monde mais elles ne sont pas accessibles et reste inutilisées. Ces données proviennent principalement de la généralisation des outils numériques performants et connectés (smartphones, ordinateurs) et de l’accès à l’information (réseaux sociaux, open data), mais surtout, de l’explosion des données issues d’objets interconnectés (comme les puces RFID). L’internet des objets pourrait ainsi représenter 50 milliards d’objets connectés capable de générer et d’échanger des données dans le monde en 2020 (12 milliards aujourd’hui). Mais plus qu’une simple opportunité économique permise par des avancées technologiques, on parle aujourd’hui de « Démarche Big Data », pour souligner l’importance prise par les données dans l’univers de l’entreprise : elles deviennent un mode de décision, un actif stratégique et une façon de créer de la valeur.

 

Les chiffres clés du Big Data

  • Un marché de 24 Milliards de dollars en 2016
  • Un taux de croissance annuel de 31,7%
  • Pourcentage d’entreprises qui déclarent avoir mis en place des projets Big Data : France 10%, Allemagne 18%, UK 33%
  • En France, le Big Data pourrait générer 2,8 Milliards d’euros et plus 100 000 emplois directs (selon l’AFDEL)

 

Objets connectés : la révolution technologique de 2015

 Annoncées comme la prochaine révolution, les promesses de l’Internet des objets font saliver les investisseurs.

Le marché est fort de promesses, puisque le marché français des objets connectés devrait peser 500 millions en 2016 et 80 milliards en 2020 dans le monde. Le Big data et les objets connectés représentent un important relais de croissance économique selon de nombreuses études5. Ils ouvrent la possibilité de connecter les personnes ou les objets de manière plus pertinente, de fournir la bonne information au bon destinataire et au bon moment, ou encore de faire ressortir les informations utiles à la prise de décision.

Réfrigérateur, bracelets de fitness, brosse à dent, fourchette, biberon, vêtements… un nombre croissant d’objets du quotidien intègrent de l’électronique et collectent des informations sur l’utilisateur ou leur environnement qui sont ensuite stockées en ligne, et les experts estiment que cela pourrait constituer le prochain moteur de croissance dans le secteur technologique après les tablettes et les smartphones.

 Zoom sur le Fintech

Il n’était pas difficile de prédire que le Fintech serait un domaine de croissance dans le marché de la technologie.

Qu’est-ce qu’une Fintech ? Une jeune pousse, ou startup, du secteur bancaire et financier. Des nouvelles entreprises innovantes qui proposent des services novateurs dans le domaine des moyens de paiement, le big data, etc. Une nouvelle concurrence voire une menace pour les grandes banques françaises ? Pas forcément. Pierre-Philippe Cormeraie, directeur de l’innovation de BPCE, présente les Fintech comme « des aiguillons qui nous poussent à nous réinventer », insistant sur les innovations mûries en interne, comme « le paiement à partir d’un simple tweet ». Le secteur du Fintech conduit également à une coopération accrue entre les banques traditionnelles et les start-ups innovantes et les entreprises de technologie d’une manière qui peut entraîner totalement nouveaux modèles d’affaires et des flux de revenus

Les FinTech se glissent dans les interstices du marché, en répondant à des attentes des clients peu satisfaites par les banques traditionnelles.

Actuellement, les banques sont critiquées pour faire preuve d’une trop grande rigueur dans l’octroi de prêt. Cet endurcissement de la position des banques trouve son explication dans les effets de la crise financière. Il est une conséquence directe de la décision des autorités de régulation d’imposer des ratios de solvabilité plus importants afin d’éviter de nouvelles faillites. Ces contraintes figurent dans le Bâle III, qui obligent les banques à faire grimper leur ratio de fonds propres à 10% à fin 2018, ce qui leur permettra de rester solvables, même dans les «périodes de grave crise financière. Le crowdfunding apporte une nouvelle solution aux PME et startups, différents acteurs. En France, plusieurs plateformes de financement participatif se sont positionnés sur ce marché, tels qu’Anaxago, Crowdfundbank qui une émanation de la banque d’affaires parisienne NFINANCE, Lendopolis, etc.